Vols, repas, transferts, activités : en all inclusive, on ne s’occupe de rien. Et c’est précisément ce qui plaît, surtout à la génération Z.
Le séjour all inclusive n’a jamais autant eu la cote. Tous les voyagistes le constatent : la demande grimpe, et pour certains, ces formules représentent déjà les deux tiers des ventes. Vol, hôtel, transferts, repas, activités : tout est inclus, tout est organisé. Mais que vaut vraiment cette promesse de vacances sans prise de tête ? Pour qui est-ce fait, que faut-il vérifier avant de réserver, et où trouver les bons plans sans exploser son budget ? Voici notre guide pratique du all inclusive.
Qu’est-ce qu’un séjour all inclusive et pourquoi il séduit autant ?
Le principe est simple : on réserve une seule fois, et tout est compris. Vols, transferts, hébergement, repas, boissons, activités… le voyage all inclusive regroupe toutes les prestations en un seul forfait. Fini les imprévus de dernière minute ou les longues recherches sur place. On arrive, on profite.
Mais ce qui change aujourd’hui, c’est l’image de ce type de voyage. Longtemps considéré comme rigide ou réservé aux clubs pour familles, l’all inclusive fait peau neuve. Selon le rapport Unpack 2025 d’Expedia, 42 % des voyageurs de la génération Z préfèrent désormais cette formule. Une tendance qui s’explique avant tout par le besoin de décrocher : 41 % d’entre eux mettent en avant le manque de stress, 39 % apprécient la simplicité de réservation, et 38 % évoquent la sensation de luxe que procure ce type de séjour.
Et il faut bien le dire : quand on enchaîne une année à 100 à l’heure, savoir que tout est pris en charge à l’avance, du buffet au paddle en passant par le vol retour, a de quoi séduire. Les nouveaux resorts misent d’ailleurs sur cette idée du lâcher-prise : pas besoin de chercher une table, de prévoir un budget pour les excursions, ni même de lire un guide.
C’est aussi ce confort qui attire de nouveaux profils, loin des clichés du touriste passif. En solo, en couple ou avec des enfants, on vient chercher une parenthèse de tranquillité, parfois même avec une touche d’aventure ou des expériences insolites intégrées au programme. Et si certains établissements misent encore sur la formule classique “buffet-piscine-soirée animée”, d’autres montent en gamme avec des spas, des rooftops, des cours de yoga ou des sorties en bateau déjà inclus.
Ce qu’il faut vérifier avant de réserver un all inclusive
Tout compris, oui, mais encore faut-il savoir ce que ça inclut vraiment. Car derrière le label “all inclusive”, les prestations varient énormément d’un établissement à l’autre. Et un séjour sans stress, ça commence par une lecture attentive des conditions.
Premier réflexe : regarder ce qui est vraiment inclus. Certains séjours incluent uniquement les repas et les boissons non alcoolisées. D’autres vont plus loin avec les vols, les transferts, les excursions, les animations, les activités nautiques ou l’accès au spa. Mieux vaut le savoir avant d’arriver.
Autre point à surveiller : les heures de service. Le buffet à volonté, c’est pratique, mais pas s’il ferme à 20h30 ou si les snacks sont facturés entre les repas. Idem pour les bars : certaines formules incluent l’alcool local, mais font payer les cocktails ou les marques internationales.
Attention aussi à l’étiquette “adults only” ou “familial” : elle change complètement l’ambiance sur place. Une famille avec enfants risque de se sentir à l’étroit dans un hôtel branché réservé aux adultes, tandis qu’un couple sans enfants pourrait fuir l’aire de jeux et les cris au bord de la piscine.
Enfin, ne néglige pas la localisation. Un hôtel tout compris loin de tout, sans navette ou sans accès à la plage, peut vite devenir frustrant. Si tu veux alterner entre farniente et découvertes, vérifie les possibilités de sortir du complexe facilement.
Comment profiter d’un all inclusive sans se ruiner
C’est le principal frein au tout compris : le prix. À prestations équivalentes, un séjour all inclusive reste souvent plus cher qu’une formule classique. Mais ça, c’est si on réserve au mauvais moment.
Le meilleur levier pour faire baisser la facture, c’est de partir en dernière minute. Les voyagistes bradent régulièrement les places restantes sur des départs à quelques jours ou semaines, surtout en basse ou moyenne saison. Et comme tout est inclus, pas besoin d’ajouter un budget repas ou excursions une fois sur place. On sait ce qu’on paie, point final.
Autre astuce : viser les périodes un peu moins demandées. Juste avant les vacances scolaires, après les ponts, ou sur des destinations qui ne sont pas encore à la mode. Les hôtels ont besoin de remplir, les tarifs sont plus doux.
Les plateformes spécialisées dans les séjours haut de gamme à prix cassés, comme Voyage Privé, peuvent aussi faire la différence. En quelques clics, profitez d’un séjour de dernière minute avec vol, transferts et demi-bouteille de rhum local à l’arrivée compris. Bonus : les offres sont souvent sur des hôtels mieux notés que la moyenne.
En bref : l’all inclusive ne s’adresse pas qu’aux gros budgets. En jouant sur le timing et les bons canaux, on peut s’offrir des vacances sans rien organiser… et sans vider son compte en banque.
